Mahel Coppey, coprésidente du groupe écologiste et citoyen de Nantes Métropole.
Conseil métropolitain – 9 avril 2021

Nous votons aujourd’hui notre budget primitif pour l’année 2021.

Notre 1er budget, c’est un moment important, une étape clé pour la mise en œuvre des priorités de notre première année de mandat.

Après les annonces du Président de la République, alors que la crise ne faiblit pas et que les inégalités se creusent, notre projet métropolitain prend tout son sens car nous dessinons un projet urbain qui peut garantir un habitat pour tous et toutes, où on peut travailler, apprendre, se détendre, faire du sport, etc… le tout dans un cadre agréable et apaisé pour tous et toutes, animés de commerces et d’équipements de proximité, où la nature et les liaisons douces sont favorisées.

La crise perdure, face à un épuisement collectif, une lassitude collective. Notre responsabilité est d’offrir un cadre serein et protecteur pour les habitantes et les habitants. Mais aussi de garder le cap et l’ambition ! Faisons les bons choix : les choix de résister, de protéger celles et ceux qui en ont besoin. Les choix de revisiter les priorités d’investissement pour préparer notre territoire aux chocs à venir.

Alors je me permets de profiter de cette prise de parole pour adresser un remerciement appuyé aux agent·e·s de notre Métropole ceux et celles qui rendent les intentions de ce budget opérationnel et concret dans le quotidien des habitant.e.s. J’ouvre une parenthèse rapide mais essentielle sur la réforme de 1607 heures.

A chaque nouvelle annonce en lien avec cette crise, le Président de la République et son gouvernement rendent hommage au service public et pourtant en même temps ils s’obstinent dans la poursuite de la “Loi de transformation de la fonction publique”.

Au delà du mépris à l’égard des agents qui sont en 1ere ligne au quotidien depuis le 1er jour de la crise, cette loi va dans le mauvais sens : elle va accentuer les inégalités de manière “mécanique” notamment sur la question de l’égalité homme/femme.

Cette réforme se mène à marche forcée sans prendre en compte le contexte sanitaire. Nous souhaitons donc qu’elle soit à minima reportée voir revisitée au regard des réalités vécues depuis plus d’un an maintenant sur nos territoires.