La création de 6 nouvelles écoles, la restructuration de 23 écoles existantes. Avec aujourd’hui concrètement le choix de l’architecte pour l’extension du groupe scolaire Lucie Aubrac, et dans la délibération suivante, le lancement du concours pour les groupes scolaires de la Chauvinière et George Sand / Camille Claudel. Très clairement la Ville a pris la mesure de son dynamisme démographique. Et tant mieux car accueillir les enfants dans de bonnes conditions participe indéniablement à leur bien-être et à leur réussite éducative.
Accueillir dans de bonnes conditions… Oui on est tous d’accord. Mais concrètement qu’est-ce que ça veut dire ?
Voilà comment cela se traduit concrètement dans le projet Mille Architecte qui a été retenu pour l’école Lucie Aubrac.
Tout d’abord c’est la simplicité des agencements, la fonctionnalité des espaces entre eux. Une école, ça brasse de nombreuses personnes, de l’usage quotidien à l’exceptionnel, et il est essentiel que les espaces soient fonctionnels. Chacun va pouvoir se repérer facilement, se familiariser rapidement, s’approprier les lieux sans difficulté. L’architecture est accueillante, et crée un sentiment de familiarité et de bienvenue. Indéniablement ce projet tel qu’il est conçu, réduit l’écart parfois ressenti entre l’institution et le citoyen, et participe à créer un climat apaisé. C’est déjà un grand atout.
Accueillir dans de bonnes conditions, c’est aussi permettre un accès facilité au sport et à la culture. Grâce à cette restructuration, le plateau sportif et l’antenne du Conservatoire, deviennent visibles et accessibles par l’extérieur. Une façon simple d’ouvrir l’école sur son quartier, d’inciter à la mutualisation des équipements. Tous les enfants et parents du quartier qui fréquentent l’école, seront invités ainsi à profiter de cette offre culturelle et sportive. C’est ça la proximité.
Oui construisons des écoles ouvertes sur leur quartier, qui peuvent accueillir d’autres activités, qui peuvent accueillir d’autres publics, qui invitent à la pratique d’un instrument ou d’un sport. Les écoles sont des vrais lieux de vie, conçus pour accueillir des usages multiples.
Accueillir dans de bonnes conditions, c’est aussi proposer des espaces de convivialité pour les usagers de l’école. Car les relations ne vont pas de soi. Mais une fois établies, elles favorisent les collaborations, les projets et jouent un rôle déterminant dans la réussite des enfants. L’école est autant un lieu d’apprentissage qu’un lieu d’échanges humains. C’est ce que permet ce projet en créant un espace commun autour d’un hêtre,propice à se poser et échanger avec les parents, les enfants, les enseignants, les animateurs… (cf arbre à palabre)
Sur le volet performance énergétique et qualité environnementale, c’est le projet le plus engagé et le plus solide qui a été retenu : panneaux photovoltaïques, toitures végétalisées, matériaux biosourcés, protections solaires,… Le confort par forte chaleur a spécialement été pensé en étudiant les zones d’ombrage (à défaut de préau) et en prévoyant des zones de rafraîchissement. Poursuivons et amplifions nos efforts pour être à la hauteur du réchauffement climatique et mettons-y les moyens financiers nécessaires : dé-bitumons les cours, ouvrons-les à la nature et aux pratiques de jardinage, de compostage, de réparation, rendons toutes les toitures utiles, récupérons l’eau de pluie et arrêtons d’imperméabiliser les sols.
Accueillir nos enfants dans de bonnes conditions, c’est également limiter le nombre d’enfants par classe. Sur ce point, tout le monde est unanime. Le passage à 24 élèves par classe pour les GS, CP et CE1 annoncé par le gouvernement ne doit pas nous conduire à enlever aux écoles des m² de cour, des salles dédiées aux bibliothèques ou des salles de motricité ! Nous avons déjà assumé le dédoublement des classes de CP et CE1 en éducation prioritaire. Nous devrons redoubler d’effort pour aller vers 24 élèves par classe et obtenir du gouvernement les moyens de pouvoir continuer à accueillir les élèves dans de bonnes conditions.
