Cette délibération nous amène à poser deux questions:
Celle de la temporalité du projet Grand Bellevue et celle du devenir de la place Mendès France d’ici 2023.
La temporalité du Grand Bellevue est difficile à comprendre pour les Habitant-e-s, pour les acteurs économiques, pour les acteurs associatifs.
Pourquoi faut il autant de temps pour définir un projet, pour concerter, pour démolir puis reconstruire?
Ne lésinons pas sur la pédagogie, sur les explications pour que les habitant-e-s se sentent entendus, accompagnés, pour donner plus de place encore au conseil citoyen, pour faire vivre la maison du Projet.
Le devenir de la Place Mendès France pose précisément la question de son occupation, de son animation d’ici 2023.
Malgré tout le bien que nous pensons des actions culturelles engagées, elles ne suffisent pas à donner du sens sur un temps aussi long.
Nous avons ici la possibilité de contracter des baux précaires pour des besoins de logement temporaire en direction d’apprentis, d’étudiants, de stagiaires ou pour des sans-abris , pour les associations en recherche de locaux, pour des résidences d’artistes. Nous avons aussi la possibilité d’installer des espaces de coworking recherchés sur l’agglomération.
Soyons imaginatifs pour penser ici la vie d’un quartier sur les trois années à venir avec des propositions qui se complètent pour créer une dynamique et répondre aux attentes des habitant-e-s.
Le temps et les opportunités dont nous disposons peuvent nous permettre des expérimentations gagnant-gagnant.
Nous pouvons faire autrement que de multiplier les frais de gardiennage quand d’autres solutions sont possibles.