Communiqué de presse – Nantes, le 21 décembre 2020
Le 21 décembre 2020 au matin, une opération de mise à l’abri de personnes exilées a eu lieu, quartier Talensac. Les occupant.e.s ont été relogé.e.s par la Ville de Nantes, en partenariat avec l’Etat. Cent soixante cinq personnes ont ainsi pu gagner notamment les locaux de l’ancienne Auberge de Jeunesse de la Manufacture, propriété de la Ville.
Les élu.e.s du groupe écologiste et citoyen sont soulagé.e.s de “voir que la Ville de Nantes met en œuvre les engagements pris devant les Nantais.e.s en offrant des places d’hébergement à des personnes à la rue ou mal-logées. Ces 165 places d’hébergement d’urgence mises à disposition des services de l’Etat sont salutaires dans le contexte de crise sanitaire”.
Nous regrettons néanmoins “qu’aucun.e élu.e de notre groupe n’ait été mis.e au courant de cette opération de mise à l’abri. En effet, le dialogue et la coordination avec l’ensemble des acteur.ice.s auraient sans doute évité la confusion et la panique au sein du lieu”.
Nous regrettons par ailleurs “que la Ville de Nantes n’ait pas ouvert un dialogue franc avec la Préfecture en exigeant l’inconditionnalité de l’accueil dans ses locaux, ainsi que la pérennité des financements de l’Etat dans cette opération”.
Enfin, nous souhaitons qu’ “à l’avenir la Ville de Nantes veille à entretenir un dialogue constructif avec les associations et les collectifs qui accompagnent les exilé.e.s au quotidien pour notamment prendre en charge, rapidement et dignement, les personnes qui se trouvent encore dans de telles situation de précarité, à d’autres endroits de la ville”.
