Le secteur du tourisme, qui fait travailler 2 millions de personnes dans notre pays, est actuellement en berne.L’impact se traduit d’abord par une chute de la demande globale. La perte d’activité pour le secteur touristique avoisinerait les 40 % en moyenne, jusqu’à 90% pour le secteur de l’hôtellerie-restauration.
A l’épreuve de la crise, le tourisme est contraint de se réinventer. Non seulement à cause d’une pandémie d’une ampleur inédite, mais aussi d’une autre crise que nous commençons déjà à subir, celle du dérèglement climatique.
Nous voyons là l’occasion d’un changement de paradigme touristique. Notre territoire peut être un modèle, une métropole pionnière. La culture du tourisme de masse que l’on connaît depuis plusieurs décennies doit désormais céder la place au tourisme durable. Dès la conception budgétaire des projets, nous devons intégrer des critères de respect du climat et de l’environnement (coût carbone, déplacements moins polluants…) Pour trouver les bonnes alternatives, nous devons être à l’écoute des propositions et des retours d’expérience des acteurs locaux du tourisme.