En soutien à la mobilisation de l’inter-collectif « Personne à la rue », le groupe écologiste et citoyen rappelle qu’il n’est pas tolérable dans une ville d’accueil comme Nantes de laisser des gens dormir dehors et réitère sa détermination à mettre en œuvre 1% du budget métropolitain pour la mise à l’abri des personnes à la rue et des plus précaires.
En cette période hivernale, sur Nantes et sa métropole, trop de personnes font face à des difficultés pour se loger. Certaines dorment toujours dans la rue. D’autres trouvent refuge dans des abris de fortune. C’est le cas du squat de l’Orangerie dont la situation est aujourd’hui catastrophique.
Voué à la démolition, le bâtiment de la rue Daubenton, dit squat de l’Orangerie, abrite environ 200 personnes qui vivent dans des conditions indignes, voire dangereuses. Sans chauffage, ni électricité et dans un état de délabrement avancé, la situation se dégrade jour après jour pour ces personnes, au moment même où le thermomètre baisse et où le froid s’installe.
Face aux carences de l’Etat qui a pourtant le devoir d’assurer l’hébergement des personnes sans-abri, nous saluons une fois encore le travail remarquable des associations qui viennent en aide à ces personnes, en leur apportant des couvertures et des vêtements chauds, des repas ainsi qu’une présence humaine bienveillante. Et cela le plus souvent sans aucune aide ni subvention. Ville et Métropole ont également leur part à jouer, en travaillant de concert avec les mouvements associatifs, afin d’assurer que dès 2021, 1 % du budget métropolitain soit consacré aux plus démunis.