Les confinements et les différents protocoles sanitaires ont très gravement impacté les commerces locaux de Nantes Métropole.
Prolongement de l’exonération des droits d’occupation de l’espace public : les cafés, hôtels et restaurants (CHR) ont particulièrement exposés est essentiel et saluer par l’ensemble des professionnels. Pourquoi ? Parce que toutes les métropoles n’ont pas fait ce choix. Avec cette nouvelle exonération nous affirmons en posant de nouveau un acte notre soutien à la vitalité des commerces de proximité de notre métropole. Le travail que nous allons pouvoir amorcer pour soutenir les cafés, hôtels et restaurants dans leur démarche de transition écologique pour les accompagner sur les aspects anti-gaspillage, réduction des déchets alimentaires et/ou plastique, le renforcement des circuits courts, la livraison à domicile responsable et la aussi nous voyons que nous sommes à l’unisson avec ces acteurs économiques puisque c’est eux et elles qui ont sollicité l’accompagnement de la métropole pour contribuer à la nécessaire mutation de leur activité économique aux vu des enjeux écologique qui s’ouvrent à nous.
Nous demanderons un vote dissocié sur les points 3 et 4 qui concerne la plateforme ma ville mon shopping. Nous souhaitons nous abstenir. Vous le savez depuis le premier vote de soutien d’une première « tranche » de 200 000 euros en bureau métropolitain au moment du lancement nous alertons sur les « éco » « conditions » à poser voir imposer à nos partenaires pour que cette plateforme soit d’abord efficace pour les commerçants c’est bien là l’essentiel , mais aussi éthique et responsable en cohérence avec le modèle de développement économique responsable que nous défendons pour notre métropole.
Seulement depuis les 200 000 euros investis et après plusieurs mois de mise en « service » :
Les ventes ne semblent pas décoller… ce qui doit nous interroger quand même sur le modèle de cette plateforme.
Malgré plusieurs alertes de notre groupe mais aussi d’autres membres de cette assemblée, les livraisons de cette plateforme sont toujours assurées par le service “uberisé” Stuart. Ce qui rend indirectement notre collectivité complice de l’uberisation la précarisation de ces livreurs.
Nous avons sur notre territoire bien d’autres acteurs qui salarient, fournissent une protection sociale et rémunèrent décemment les livreurs. Pourquoi accepter de continuer de faire travailler un tel prestataire à leur détriment ?
Il est également essentiel que nous ayons la meilleure visibilité possible sur l’utilisation des données personnelles produites sur cette plateforme. Nous pensons que les données de MaVilleMonShopping, bien qu’hébergées en Europe, devraient être confiées à une entreprise française et non américaine comme c’est le cas actuellement.
Nous pensons aussi qu’il est prématuré d’investir massivement dans un dispositif d’accompagnement des commerçants au numérique alors que nous n’avons pas, à ce jour, à notre disposition un outil pleinement satisfaisant.
Nous estimons que le contrat n’est pas rempli par la plateforme MaVilleMonShopping Mais si je puis me permettre dans le domaine économique comme dans d’autres il y a mots, les promesses, et puis il y a les actes « les preuves » … et notre responsabilité est de poser à notre partenaire le conditions du versement de notre ultime contribution financière à la mesure d’impact de cette plateforme sur le plan économique , éthique et responsable
Madame la présidente, le groupe écologiste et citoyens souhaite donc s’abstenir sur le point 3 et 4 pour appuyer l’alerte que je viens de vous présenter.