Mardi 26 janvier, la Ministre du logement Emmanuelle Wargon était à Nantes pour visiter une opération d’aménagement composée de 78 logements sociaux. Situé en plein centre-ville, ce programme témoigne de notre capacité à concrétiser notre vision de la fabrique de la ville.
François Prochasson, Vice-Président au logement social et au droit au logement de Nantes métropole : “Au sein de la collectivité, nous travaillons ensemble pour réaliser notre objectif, celui d’une Métropole d’hospitalité et solidaire, où chacun peut accéder à un logement à prix abordable. Avec un objectif de 2 000 logements sociaux par an, fixé par le Plan Local pour l’Habitat, l’enjeu est de taille.
Avec les habitant·e·s, il faut inventer une autre vision de la fabrique de la ville, où solidarités et qualités de vie coexistent. Reléguer les populations les plus modestes loin de la Métropole est intolérable sur le plan social – se loger ne doit pas être un luxe réservé aux plus aisé·e·s-, insoutenable sur le plan environnemental, de part l’artificialisation des sols et les déplacements en transport que cela implique.
Co-construire la ville en conciliant notre devoir de protéger l’environnement et de loger
Devant les réserves que peut susciter la densification urbaine, il est temps de mettre en œuvre les solutions pour nous permettre de construire la Métropole de demain : optimiser et valoriser l’existant, mettre à profit les nouveaux usages de travail qui se développent (nomadisme, télétravail, tiers lieux)
La crise COVID a mis en exergue le besoin de nature en ville, de communs et de qualité architecturale. Sur l’ensemble des quartiers nantais, notre volonté est de construire une Métropole où chacun trouve ce qu’il y cherche à travers une offre urbaine diversifiée : autant de lieux calmes et de répit que de lieux de rencontres et de festivités.
La collectivité ne pourra pas y parvenir seule car le logement demeure une compétence de l’Etat. Or, que ce soit à travers la baisse des APL, l’échec de la loi ELAN à accroître l’offre de logement social, la hausse de la TVA pour les bailleurs sociaux ou encore une réduction des aides à la pierre, le récent désengagement de l’Etat fragilise le modèle économique du logement social. Il est donc impératif que l’Etat se réengage, condition sine qua non pour que chaque commune puisse respecter les quotas de logements sociaux prévus par la loi”.