La crise COVID a confirmé les défaillances de nos systèmes économiques, sociaux et politiques. L’urgence sociale est là : plus de 12 millions de Français vivent sous le seuil de pauvreté, près de 800 000 emplois ont été supprimés et 300 000 personnes sont à la rue en France.
Nous avons une responsabilité historique de faire les bons choix pour limiter la catastrophe sociale et environnementale, et l’immobilisme n’est pas la solution. C’est pourquoi, cette année, plus que jamais, nous avons besoin d’un budget qui à la fois protège et transforme en profondeur.
Si l’on regarde les logiques du Plan de relance pour ne citer que cet exemple, les fonds sont disponibles MAINTENANT et sur une durée très courte. Ne ratons pas ces opportunités financières majeures. C’est le moment de redoubler d’effort, d’investir massivement.
Nos priorités politiques sont ambitieuses : le 1% pour la mise à l’abri, la lutte contre la précarité énergétique, le développement des mobilités douces ou encore la prévention des risques d’inondation. Nos efforts doivent être tournés vers la mise en place de ces mesures dès la première année du mandat afin de ne pas perdre de temps.
Enfin, nous appelons l’Etat à ses responsabilités et à la mise en place sur le long terme de politiques publiques protectrices, plus solidaires avec des mesures fortes pour soutenir la production de logements sociaux par exemple ou encore la transition écologique avec un véritable plan de lutte contre l’artificialisation des sols.
Nous voyons bien que notre système économique est à bout de souffle et qu’il peine à faire face à cette crise. Plutôt que de continuer à courir après le mythe de la croissance économique, faisons le choix de tourner nos forces vers la transformation du tissu productif, la création d’emplois locaux et non-délocalisables, la valorisation des circuits-courts et du local.
Nous avons pris des engagements forts, il est temps de se donner les moyens d’agir pour la transformation écologiste et solidaire à la hauteur de nos responsabilités.