Nous nous réjouissons que la décision ait été prise de stopper toute création de terrain synthétique en résidus de pneus recyclés. Les écologistes alertent depuis septembre 2014 sur les dangers potentiels de l’usage de tels matériaux sur la santé des sportifs et des sportives.
Le choix du liège pour ces deux terrains, et pour tous les suivants, c’est une mesure de bon sens : sans risque pour la santé, peu d’impact sur le climat, et une solution efficace pour un usage intensif des terrains.
Nous appliquons ici le principe de précaution pour protéger la santé des Nantaises et des Nantais.
Un principe de précaution que nous devons appliquer dans tous les domaines qui touchent à la santé et au bien-être ; je pense notamment au déploiement de la 5G ; au plastique dans les cantines ; à la qualité de l’eau et de l’air.
Les terrains de sport en matériau naturel, c’est un pas de plus dans le domaine de la santé environnementale ; après la suppression des biberons contenant du bisphénol, les campagnes de mesures du radon et de sensibilisation à la qualité de l’air, l’arrêté municipal anti-pesticides, la Charte des jardiniers.
Le travail se poursuit avec la première semaine de la santé environnementale, les réunions publiques sur les risques liés à l’usage des écrans ou l’exposition aux ondes, la signature de la charte pour lutter contre les perturbateurs endocriniens, et enfin grâce à l’équipe de l’EDENN, le programme d’actions agricoles pour améliorer la qualité de l’eau de l’Erdre.
Je le rappelle, ce sont toujours les personnes les plus fragiles (socialement ou physiquement) qui sont les premières victimes de la dégradation de l’environnement. Notre responsabilité est donc d’agir sur les causes de cette dégradation, le plus en amont possible, parce que ça permet une meilleure qualité de vie pour tout le monde, mais aussi parce que prévenir coûte beaucoup moins cher que guérir.