La culture est un droit, elle est essentielle, on en a besoin et elle nous manque ! malgré ce que l’on essaie de nous faire croire, et nous devons la penser en termes de vivre ensemble, de cohésion sociale, d’imaginaire collectif, pour toutes et tous.
Les acteurs nantais des arts vivants peinent à (sur)vivre à cette crise qui se prolonge. Ils sont un des secteurs les plus durement affectés par le COVID avec une baisse de leur chiffre d’affaires de près de 72% en 2020. Aujourd’hui, la crise perdure et nous n’avons aucune visibilité sur la reprise des représentations artistiques et culturelles.
Dans ce contexte, nous devons investir sur une politique culturelle qui rassemble, qui fédère, autour d’événements de convivialité, au nom d’une offre culturelle riche et diversifiée. Nos financements jouent ainsi un rôle clé de soutien et de développement des activités de ce secteur, pour soulager toutes ses personnes à bout de souffle.
Au lieu de cela, on nous reparle encore aujourd’hui, au sein de ce Conseil métropolitain, d’un projet de presque 20 ans, sur lequel personne, même pas les concepteurs, n’ont finalement réussi à le définir techniquement et budgétairement… 35, 40, 45 millions ? On ne le sait pas…
S’il vous plaît, arrêtons l’obsession : Oui évidemment, nous avons vibré comme toutes les nantaises et les nantais, aux pieds des géants ; nous aimons la poésie des Machines, qui ont donné ce nouveau visage à l’île de Nantes ; nous partageons l’attachement de toutes et tous ici à cet imaginaire qui est un patrimoine partagé ; nous sommes heureux de voir Nantes reconnue, admirée, enviée même pour sa créativité. Mais le monde a changé, nos priorités aussi. Notre rôle est ailleurs, nous devons mettre toute notre énergie pour des projets créateurs de liens sociaux et ancrés dans leurs territoires pour ne pas laisser la majorité des acteurs culturels au bord de la route.
Pour ce faire, il faut anticiper dès maintenant, le déconfinement et cette reprise des activités. Le secteur culturel est sous-tension : ils manquent de lieux de répétitions et de représentations. Soutenir des événements tels que la Saison des Déconfinés et multiplier les lieux qui leur sont dédiés sont les seules solutions pour remettre de la magie et de la créativité dans le quotidien de tous les habitantes et habitants de la Métropole.
Oui, nous portons une voix singulière au sein de notre majorité. Une singularité assumée, clairement affirmée, et responsable. Car pour nous, être responsable, c’est trancher en faveur de la sécurité écologique des habitantes et des habitants de la métropole et pour ça, y consacrer tous les moyens possibles.
A situation particulière, solutions particulières : nous avons envie de nous rassembler, de danser ensemble, n’ayons pas peur de porter une politique culturelle chaleureuse qui fédère dans ces moments si particuliers.