Depuis bientôt deux ans, les personnels des écoles, les élèves et leurs familles subissent la gestion chaotique de la crise sanitaire par le Gouvernement. La scolarité des enfants en a été grandement affectée. L’École publique doit rester un investissement pour l’avenir, et l’on doit s’en donner les moyens. Nous poursuivons nos actions pour un meilleur accueil des élèves, pour leur permettre de bien grandir à Nantes.
Au cours de ce mandat, chaque quartier va se doter d’équipements véritablement utiles au quotidien : des écoles, des cantines, des gymnases, des maisons de santé… La programmation pluriannuelle d’investissement (PPI) de la ville nous permettra de réaliser ces projets d’aménagement, dont l’éducation est l’une des grandes priorités. Le montant de ce budget d’investissement a presque doublé par rapport au précédent mandat pour atteindre 692 millions d’euros. Cette somme sera injectée sur le territoire, là où les habitantes et les habitants en ont le plus besoin, pour être à la hauteur des défis qui nous attendent et agir dès maintenant pour créer une ville résiliente et solidaire.
Nantes est une ville d’avenir, qui fait de ses enfants la priorité
Près de 40 % de l’enveloppe des investissements est dédiée à l’éducation, soit 268 millions d’euros. Une ampleur inégalée, pour que les enfants puissent apprendre, grandir, s’épanouir dans les meilleures conditions, quel que soit le quartier de vie ou d’origine.
Permettre aux enfants de s’épanouir, c’est tout d’abord leur donner accès à des locaux adaptés, sécurisés et bien dimensionnés. Le schéma directeur des écoles trace les grandes lignes de ces aménagements avec la construction de 7 nouveaux établissements scolaires pour accompagner l’augmentation de la démographie dans les années à venir, comme l’école Joséphine Baker sur l’île de Nantes. Il permet également de rénover 23 écoles plus anciennes en les rendant accessibles aux personnes en situation de handicap et en y créant de nouveaux espaces tels qu’une salle polyvalente et un terrain sportif ouverts sur le quartier pour permettre un usage associatif. Le groupe scolaire George Sand – Camille Claudel à Nantes Nord sera par exemple restructuré et agrandi pour accueillir plus de classes et de places d’accueil de loisir, tout en intégrant des locaux pour développer une filière bilingue français-breton.
La politique éducative nantaise, levier majeur pour la transition écologique
Ces nouvelles constructions et rénovations sont l’occasion d’engager la transition écologique de la politique éducative en visant l’exemplarité énergétique et environnementale : isolation performante, utilisation de matériaux biosourcés et durables, valorisation des déchets de chantier, recours aux énergies renouvelables, toitures 100 % utiles…
C’est aussi l’occasion de transformer les cours de ces écoles pour y ramener de la végétation, les ouvrir davantage sur l’extérieur, et ainsi créer des écoles accueillantes et résilientes lors des épisodes météorologiques extrêmes amenés à se répéter. En enlevant le bitume, en rendant aux sols leur perméabilité, en végétalisant ces espaces, on crée des îlots de nature et de fraîcheur qui deviennent de nouveaux terrains d’observation et d’activités pour les élèves. Indéniablement, ces aménagements végétalisés et ombragés permettent un usage plus apaisé et égalitaire des cours d’école, tout en développant des compétences utiles pour leur parcours scolaire : concentration, créativité, coopération…
La lutte contre les inégalités sociales, au coeur de nos préoccupations
« La lutte contre les inégalités reste un moteur de notre action. Nous devons prendre en compte les enfants et les jeunes dans leur diversité et sur l’ensemble de leurs temps de vie pour qu’ils et elles puissent bien grandir et s’émanciper. L’ensemble de la communauté éducative se mobilise pour que chaque enfant apprenne dans de bonnes conditions, mais aussi grandisse, joue, découvre, agisse dans sa ville, s’exprime et s’ouvre aux autres. » indique Ghislaine Rodriguez, Adjointe à la Maire en charge de l’éducation, de la réussite éducative et de la restauration scolaire.
Le préalable au bon développement de l’enfant est la satisfaction de ses besoins élémentaires :
Lutter contre les inégalités, c’est aussi faire en sorte que les familles en situation de précarité aient recours aux dispositifs favorisant le développement de l’enfant : accès au périscolaire, à la cantine, aux activités de loisirs, à la nature… tout en favorisant la connaissance de soi et du monde via l’accès au numérique, la pratique sportive, la participation à des activités artistiques et culturelles…
Enfin, la ville s’attache à accompagner les enfants ayant des besoins spécifiques tout au long de leurs parcours : développer la médiation scolaire pour les enfants vivant en bidonvilles, favoriser l’inclusion des enfants en situation de handicap, accompagner les transitions vers la maternelle, le collège ou le lycée… tout en améliorant continuellement le lien entre les familles et les acteurs de la communauté éducative : école, accueil périscolaire, centre de loisirs et associations.
L’éducation est ainsi un formidable levier pour former des générations futures émancipées, solidaires, conscientes de leurs responsabilités et de leurs choix. Et cela passe par tous les aspects de leur vie quotidienne. De nombreux autres chantiers sont ouverts pour permettre aux enfants nantais de grandir dans les meilleures conditions : apaisement des rues aux abords des écoles, évolution de la restauration scolaire, tenue de classes en extérieur, … et bien d’autres ! Nous continuerons à investir pour faire de Nantes une ville à hauteur d’enfants, qui prend soin de toutes et tous, et qui permet de grandir et de s’épanouir dans les meilleures conditions.