Elu du quartier, Alassane Guissé se rend plusieurs fois par semaine à la rencontre des habitant.e.s du Breil. Lors de ses tournées, il partage avec les habitant.e.s le vécu, individuel et collectif, sur la crise sanitaire.
Depuis le reconfinement du mois d’octobre, le rythme de la vie tourne à nouveau au ralenti pour les habitant.e.s du quartier du Breil, à Nantes. En vue de confectionner les masques pour les enfants, qui doivent désormais les porter à partir de 6 ans, les ateliers de couture tournent cependant à plein régime à la maison de quartier, véritable carrefour pour les habitant.e.s. Dans la salle des pratiques numériques, les usager.e.s sont accompagné.e.s par l’animateur qui les aide, entre autres, à accomplir leurs formalités administratives.
Au dire des commerçant.e.s du quartier, la vie poursuit son cours. Les gens sont respectueux des consignes sanitaires et ce nouveau confinement se déroule dans une ambiance sereine. Toutefois, ce contexte de pandémie pèse lourdement sur les habitant.e.s et notamment sur les travailleur.euse.s en intérim dont les revenus sont drastiquement amputés. Parallèlement, comme lors du premier confinement, les chaînes de solidarité et tout particulièrement celles qui touchent à la distribution alimentaire, fonctionnent dans le quartier.